Le photographe culinaire, comme son nom l’indique, est spécialisé dans la prise de vue d’aliments. Par extension, le photographe culinaire peut être amené à proposer ses services pour des photos d’objets, ce qui lui ouvre des champs supplémentaires pour la réalisation de commandes.
Le photographe culinaire travaille souvent pour le compte de maisons d’éditions qui publient des livres de recettes. Leur apport est alors extrêmement important, car les meilleures recettes du monde ne seront guère « vendeuses » si elles ne sont pas accompagnées d’images soignées, capables de donner l’envie d’essayer soi-même de réaliser un gâteau, une entrée ou un plat. Avec des objectifs sensiblement différents, le photographe culinaire pratique également son activité dans le domaine de la publicité : cette fois-ci, il s’agit de réussir à déclencher l’acte d’achat en mettant en valeur un produit d’alimentation fini.
Comme n’importe quel autre professionnel de la photo, un photographe culinaire doit se soucier du cadre et de la mise en lumière de son sujet. Mais les règles qui s’appliquent dans ce cas sont un peu particulières, car il faut tenir compte d’un langage de couleurs spécifique à l’alimentation. Une viande qui se teinte de reflets verts risque fort de ne pas déclencher l’enthousiasme chez les consommateurs ! Le photographe culinaire dispose donc d’un savoir spécifique à son activité.
Avec la prolifération des blogs de cuisine, le photographe culinaire est parfois un simple particulier. Pour répondre à ce phénomène, des petits studios spécialement conçus pour la photo d’alimentation sont commercialisés. Pour une trentaine d’euros seulement, il est désormais possible de s’équiper pour devenir à son tour, de manière amateur, un photographe culinaire.